Dimanche 1er octobre 2017 : Et après ?
Philippiens 3 : 12 – 14 : Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Félicitations, vous avez terminé le Jeûne De Daniel ! Mais Dieu a-t-il terminé ce qu’il a commencé dans votre vie ? Certainement pas. Mais j’espère que cette œuvre qu’Il a commencée en vous a creusé de solides fondations dans votre vie et ne permettra pas que vous redeveniez celui ou celle que vous étiez avant le début du jeûne.
Au cours de ces trois dernières semaines nous avons étudié le passage du chapitre 3 de Philippiens sous tous les angles possibles. J’aimerais toutefois vous laisser avec une dernière réflexion au sujet de ce texte.
Paul insiste sur le fait que nous devons poursuivre notre vocation céleste en Christ Jésus. Et il termine son texte au verset 15 : « Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus ». En d’autres termes, poursuivre notre vocation céleste n’est pas la même chose que se rendre à une réunion de prière, ou vivre une expérience puissante dans la Présence de Dieu. Il s’agit plutôt de maintenir une attitude de cœur ou un style de vie.
Alors qu’il y a de plus en plus de personnes dans le monde qui suivent de stricts régimes végétariens ou végétaliens (ce que nous faisons en partie durant le jeûne de Daniel), je ne pense pas que Dieu nous demande de faire un jeûne 24 heures sur 24, ou 7 jours sur 7. Cela dit, si vous réfléchissez à votre façon de vivre habituelle, serait-elle radicalement différente de celle que vous avez eue durant ces trois semaines de jeûne ? Si c’est le cas, alors vous devriez changer votre attitude par rapport au Royaume des cieux et aux changements qu’il génère sur la terre.
Quelqu’un a dit une fois que si le gouvernement décidait de mettre en prison tous les chrétiens, trouverait-il suffisamment de preuves pour les condamner ? Les gens du monde voient-ils Jésus quand ils me regardent ou quand ils vous regardent ? Peut-être verront-ils plus de Jésus en vous maintenant que vous avez suivi le Saint-Esprit durant ce temps de jeûne. Mais je vous encourage à aller plus loin.
Voici des choses à considérer pour vous assurer que votre style de vie change :
- Fixez une heure de rendez-vous avec le Seigneur et maintenez ce rendez-vous. Même s’il ne s’agit que de 30mn par jour. Mais fixez-vous une heure et maintenez-la.
- Engagez-vous à rester engagé dans votre église locale : pour la mission, le leadership et les personnes.
- Inscrivez-vous aux différentes écoles bibliques et séminaires de formation qui se dérouleront durant l’année.
- Ecrivez les noms de seulement 5 amis ou membres de famille qui ne sont pas nés de nouveau et priez pour leur salut cette année.
Ces choses peuvent paraître petites ou insignifiantes. Mais si vous êtes fidèle dans ces petites choses, les progrès que vous avez réalisés durant le jeûne deviendront des bases permanentes dans votre vie spirituelle.
Samedi 30 Septembre 2017 : Yom Kippour
Zacharie 12:10 : Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.
Romains 11 :26 : Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés
Bienvenue au dernier jour du jeûne de Daniel 2017. Félicitations à chacun de vous qui avez fidèlement cherché le Seigneur pendant ces 21 jours. Dieu a certainement agi puissamment dans votre vie. Et pourtant il vous reste une dernière chose à faire avant de clôturer ce jeûne.
Aujourd’hui est le jour le plus saint pour le peuple juif, partout dans le monde. En hébreu ce jour est appelé Yom Kippour. Dans le livre de Lévitiques (23:27), Dieu a ordonné à Son Peuple de faire de ce jour un jour consacré au jeûne et à la repentance (humilier son âme), un jour de sacrifices, un jour pour rechercher la face du Dieu Saint de l’alliance.
Aujourd’hui en Israël, c’est aussi un jour solennel. Les synagogues sont pleines à craquer et chacun fait un jeûne strict. Certains poussent des cris de gémissement tandis que d’autres sont dans un silence révérenciel.
La signification prophétique de Kippour c’est la révélation du Messie, le salut d’Israël et la délivrance finale du Peuple de Dieu. Cela parle de la promesse de la venue du Roi et l’établissement du Royaume à Sion. Et tous les peuples de la terre se réjouiront.
Nous croyons et déclarons la promesse de l’apôtre Paul telle qu’il l’avait comprise : Et alors tout Israël sera sauvé. Comme il est écrit : « de Sion viendra le Libérateur, et Il détournera Jacob de ses péchés. »
Nous croyons avec force que dans cette génération Dieu restaure dans l’Eglise la compréhension des racines hébraïques de sa foi. Et en même temps, Dieu déverse sur le Peuple juif l’esprit de révélation concernant leur Messie. Il ne s’agit pas pour les Gentils de devenir plus juifs ou pour les juifs de devenir plus gentils. L’objectif est que Juifs et Gentils deviennent tous deux à la ressemblance de Jésus.
Ainsi donc pendant ce dernier jour de jeûne de Daniel, nous voulons vous encourager à en faire un jour consacré à la prière pour le salut d’Israël. Priez pour le peuple juif qui se trouve partout dans le monde. Priez aussi pour vous, afin que Dieu vous accorde une plus grande compréhension des racines de votre foi et du rôle prophétique qu’Israël joue dans ces temps de la fin.
Kippour ! C’est le rendez-vous divin pour la repentance et le rachat. Elevons nos prières et supplications au nom de Jésus, Yeshua Hamashiach ben David.
Vendredi 29 Septembre 2017 : Protégez vos progrès (3)
Hébreux 10:35 à 39 : N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.
v39Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme.
Vous avez fait un excellent travail. Je veux que vous sachiez que je suis vraiment fier de vous parce que vous avez fait ce jeûne et que vous êtes arrivé au bout. Mais, tenez-vous prêt, Dieu a réservé le meilleur pour ces deux derniers jours.
Alors que l’auteur du livre aux Hébreux arrivait à la fin de sa lettre, je suis certain que le Saint-Esprit a commencé à lui rappeler les histoires de tous les grands héros de la foi, et c’est ce que nous trouvons au chapitre 11. Mais sa remarque à la fin du chapitre 10 est vraiment plus qu’un prologue des histoires des héros du chapitre 11. Il écrit : nous ne sommes pas le genre de personnes qui reculent !
Le mot grec pour « reculer » est « hupostole », d’où nous avons tiré le mot « apostasie ». Cela provient du verbe dont la signification est « battre en retraite » ou « se tenir hors de la vue ». On pourrait dire que hupostole signifie littéralement « disparaître dans l’ombre ». Le mot traduit ici par destruction, signifie littéralement : subir une perte ou être ruiné.
En tant que pasteur, la seule chose la plus difficile pour moi est de voir dans l’église un membre avec un énorme potentiel aller vers le découragement ou même l’échec. Plutôt que d’aller vers la restauration à laquelle le Seigneur l’appelle, cette personne décide alors de quitter l’église et de se cacher. Ce n’est pas seulement un gaspillage pour cette personne, mais c’est aussi un gaspillage pour le Royaume de Dieu. Et croyez-moi, en 30 ans de ministère en France, j’ai vu des dizaines d’hommes et de femmes emprunter cette voie !
Pourquoi payer le prix de la foi, l’obéissance et le sacrifice, faire de grands progrès dans le Seigneur, si c’est seulement pour abandonner et reculer ? Pourquoi combattre avec tant d’énergie pour gagner un territoire spirituel si c’est pour tout abandonner au diable le jour où les choses deviennent trop difficiles ?
Ecoutez le Saint-Esprit aujourd’hui. Vous n’êtes pas un lâche ! Même si vous avez voulu abandonner et reculer, vous ne le ferez pas car vous n’êtes pas comme cela. Vous êtes le genre de personne qui achevez ce que vous commencez parce que vous vous y êtes engagé. Il n’y a aucune négociation dans votre âme; vous n’écoutez pas votre chair rebelle. Et vous n’abandonnez jamais, non jamais, votre volonté au découragement, à la déception, à l’offense, au rejet ou à la fatigue. Pourquoi ? Parce que c’est simplement de cette façon qu’agit la personne que vous être vraiment.
Vous pouvez échouer, mais vous n’abandonnez jamais. Vous pouvez tomber, mais vous ne roulez jamais à terre. Vous n’êtes peut-être pas parfait, mais vous êtes persévérant. Vous ne pouvez être divin, mais vous êtes racheté. Vous pouvez être faible, opprimé et battu de tous côtés. Mais par la puissance du nom de Jésus, VOUS ÊTES PLUS QUE VAINQUEUR, car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
Alors, mon ami, PROTEGEZ vos progrès !
Jeudi 28 Septembre 2017 : Protégez vos progrès (2)
Hébreux 10:35 à 39 : N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.
Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas.
Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme.
J’espère que vous avez pris le temps hier de noter ce que Dieu vous a dit et ce qu’Il a fait dans vos vies durant ces deux dernières semaines et demi. Si vous ne l’avez pas fait, je vous en prie, faites-le maintenant !
Au verset 36 l’auteur nous dit quelque chose que nous savons déjà, mais que, pour la plupart d’entre nous, nous ne voulons pas vraiment entendre : nous avons besoin de persévérance ! Franchement, je préférerais entendre de la part de Dieu : Ouah, mon fils, tu as été si fidèle et si patient, voici ce que je t’ai promis. Puis Il sort sa baguette magique, Il l’agite au-dessus de moi et voilà, tout est accompli.
Le marathon newyorkais a commencé en 1970. C’est une course de 42 kilomètres, qui représente environ 1,2 fois le tour du périphérique de Paris. Ils étaient plus de 45 000 participants l’année dernière avec une moyenne de temps de plus de 4 heures. Le vainqueur était Ghimay Ghebreslassie d’Erythrée qui a couru en 2 heures et 7 minutes.
Les rares moments où je fais du jogging, je ne cours pas plus de 30 minutes. Je n’arrive même pas à imaginer ce qu’on doit ressentir lorsqu’on commence avec un certain rythme et qu’on le maintient lors d’un parcours qui fait plus d’une fois le tour de la ville de Paris ! Mais c’est ce qui s’appelle l’endurance.
L’endurance, ce N’EST PAS un don, et personne n’est né avec elle. (Arrêtez-vous et réfléchissez un moment à cela). Vous combattez et vous combattez dur pour gagner en endurance. Volontairement, vous vous mettez dans des souffrances pour la développer. Vous vous disciplinez, vous restez concentré et après des années d’entrainement vous commencez à remarquer que vous pouvez aller au-delà de ce qui vous était possible au début.
Je vous dis aujourd’hui par le Saint-Esprit, VOUS AVEZ BESOIN D’ENDURANCE ! Sans elle, vous finirez par devenir une victime de cette guerre spirituelle. Mais avec elle, non seulement vous allez atteindre la ligne d’arrivée et entendre de la part du Seigneur « C’est bien, bon et fidèle serviteur », mais vous sentirez aussi Son plaisir alors que vous êtes en train de courir.
Mercredi 27 Septembre 2017 : Protégez vos progrès (1)
Hébreux 10:35 à 39 : N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.
Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas.
Et mon juste vivra par la foi; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme.
Alors que nous entamons les 5 derniers jours du jeûne je veux vous encourager à apprendre à marquer vos progrès, à les célébrer et enfin à les protéger. Il y a un principe spirituel que vous devez apprendre si vous voulez profiter pleinement du long chemin devant vous.
Nous vivons à l’époque de la gratification instantanée. Et tout ce qui prend du temps ne vaut pas la peine de faire l’effort. Les fours micro-ondes, les « drive in », internet haut débit, tout cela a contribué à favoriser un style de vie à grande vitesse.
Mais il y a beaucoup de choses dans la vie que nous ne pouvons pas accélérer : la grossesse, un jardin potager, un excellent vin, et par-dessus tout, le développement d’un solide caractère humain.
En réalité, dans le monde spirituel le temps n’existe pas. De la même façon que j’ai vu des prières exaucées avant même de les formuler à voix haute, j’ai vu aussi d’autres prières pour lesquelles Dieu m’a dit qu’il allait y répondre « rapidement » et pour lesquelles j’attends toujours l’exaucement ! Dieu peut même vous faire une promesse, et vous payez le prix dans la foi et la persévérance, convaincu que la promesse s’accomplira durant votre vie. Mais la promesse peut s’accomplir dans la prochaine génération, ou même dans la génération qui vient après.
Nous devons comprendre qu’il doit toujours y avoir celui qui sème par la foi, et même parfois avec souffrances et larmes (Psaume 126v5). Ce sont eux qui reçoivent la promesse, qui la portent parfois toute leur vie. Mais la réalisation peut venir après de nombreuses années.
C’est la raison pour laquelle l’auteur de l’épître aux Hébreux dit de ne pas abandonner notre assurance. Il n’aurait certainement pas dit cela, si nous, les enfants de Dieu, n’avions pas été tentés de faire ainsi. Mais attention, il y aura des moments cette année où vous penserez qu’il vaut mieux faire vos valises et déménager ailleurs, faire quelque chose d’autre, devenir une autre personne. Mais c’est seulement ce que le diable voudrait que vous fassiez.
Dieu a déjà fait de grandes choses dans votre vie ces deux dernières semaines et demi. Prenez donc le temps d’écrire ces choses, et célébrez ce que Dieu a fait. Décidez que, quoi qu’il vous arrive cette année, vous ne rejetterez pas votre confiance en la fidélité de Dieu.
Mardi 26 Septembre 2017 : Qui veux-tu être et Comment vas-tu utiliser le temps qu’il te reste à vivre sur cette Terre ?
Lamentations 3:21 Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l’espérance. 22 Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme; 23 Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande!
Mes amis, réalisons et soyons plus que jamais conscients que nous allons quelque part, que notre vie a non seulement un sens mais elle a surtout un but, une destination, un prix à gagner. Quel est le but de ta vie sur cette Terre? Quel genre d’homme ou de femme veux-tu être ? La direction que tu as prise dernièrement à travers tes choix de vie te rapproche-t-elle ou t’éloigne-t-elle de cette personne que tu veux vraiment être ?
Un grand homme a dit un jour qu’il y a deux jours importants dans la vie d’un être humain : Le jour de sa naissance et le jour où il réalise pourquoi il a été créé.
Paul avait réalisé le pourquoi de sa naissance sur la planète Terre et c’est pour cette raison qu’il avait les yeux fixés sur le but et le prix à remporter.
Sur quoi fixes-tu ton regard chaque jour : sur tes manques, ton passé, tes faiblesses, tes frustrations, des choses vaines, tes échecs? Ou, as-tu les yeux fixés sur la personne que tu veux être, la personne que tu veux devenir en accomplissant ce pour quoi tu as été créé?
Il y a un phénomène physique très intéressant qui se passe avec la direction de notre regard. Ce phénomène a été observé lors de certains accidents de la route. Le principe est que lorsque tu conduis, ton véhicule prend instinctivement la direction de ton regard, la direction de ce que tes yeux vont fixer. Par exemple tu conduis et il y a devant toi un gros camion sur une autre voie qui tout à coup se met à faire des zigzags sur la route. Si tes yeux sont fixés sur les mouvements de ce camion, ta voiture se mettra automatiquement à faire des zigzags comme le véhicule que tu suis, alors que si tu as les yeux fixés sur la route, dans la direction dans laquelle tu veux aller, tu éviteras l’accident en détournant le regard de ce camion qui est devenu fou par son comportement.
Je crois que ce principe se vérifie dans nos propres vies, tu vas dans la direction de ce que tes yeux fixent, tu deviens ce que tu contemples le plus. Avons-nous le regard fixé sur ce qui est vraiment important pour nous ?
Les choses qui sont vraiment importantes pour moi seront marquées par le temps que je vais leur consacrer.
Chaque jour Dieu me donne la capacité et le pouvoir de changer quelque chose qui va me rapprocher un peu plus de qui je veux être et qui je suis dans le cœur du Père. Chaque jour nous avons le pouvoir, là où nous en sommes, de commencer ou de continuer à faire les bons choix en allant dans la bonne direction pour devenir de plus en plus l’homme ou la femme selon le plan initial de Notre bon Père céleste avant la création du monde.
Je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. (Phil 3:13-14)
Lundi 25 septembre : La sanctification
Romains 6:22 : Mais maintenant, libérés du péché et devenus esclaves de Dieu, vous portez les fruits qui conduisent à la sanctification, et leur aboutissement, c’est la vie éternelle (TOB)
Ce passage nous parle d’un « maintenant » – par opposition à un « avant » – que nous sommes appelés à saisir par la foi, et contient un paradoxe. « Avant », nous servions le péché, dont nous étions les esclaves ; « mais maintenant », « libérés », affranchis, rachetés du péché, nous n’avons plus aucune obligation envers lui. Et « c’est pour la liberté que Christ nous a affranchis » (Galates 5:1). « Amen ! Gloire à Dieu ! Merci Seigneur ! », nous exclamons-nous alors. Mais attendons la suite : Nous avons « à demeurer fermes » et à « dire non » à toute autre forme d’esclavage (Galates 5:1), pour « dire oui » à Dieu, pour le servir…..comme esclaves (Romains 6:22) ! C’est bien la peine de sortir d’un esclavage pour tomber dans un autre ! Est-ce cela notre destinée ?
Mais voici les conséquences de notre libération : « Notre fruit » – celui que nous portons et non celui que nous produirions – « est la sanctification », avec « pour aboutissement la vie éternelle ».
Le terme « fruit » ou « bénéfice » est utilisé au verset 21 là où il est question des conséquences du péché. Mais au verset 22 il est question du « fruit » ou « bénéfice immédiat » à servir Dieu : Dieu fait de nous des saints.
Le saint est celui qui est « mis à part » par Dieu et pour Lui. Saisissons-nous cela ? Le saint témoigne qu’il ne s’appartient plus et qu’il n’est plus le maître de sa destinée, car, désormais, « ses destinées sont dans la main de Dieu » (Psaume 31:16) qui le conduit.
De même, nous sommes appelés à appartenir à notre Seigneur et notre Dieu, totalement, librement et par amour. Nous pouvons ainsi vivre un face à face et un cœur à cœur avec Dieu.
Etant positionnés du côté de Dieu, nous sommes désormais réellement libres de vivre une vie sainte : notre liberté ne consiste pas à avoir le choix entre « être intègre » ou « ne pas être intègre », « laisser courir notre langue » ou ne « pas laisser courir notre langue » (Psaume 15:2-3), « aimer» ou « ne pas aimer», mais aimer. Mais parce que le Dieu que nous servons « est amour » (1 Jean 4:16) et parce qu’Il nous aime personnellement (1 Jean 3:1), nous pouvons « aimer notre Dieu de toute notre force », notre prochain « comme nous-mêmes » (Luc 10:27), et notre frère, « comme Jésus nous a aimés» (Jean 13:34).
La sanctification n’est donc pas un privilège ou un honneur, la part d’une élite ou d’un clergé, mais notre part et notre service pour Dieu et le bien des autres.
Enfin, si la sanctification est un fruit, elle n’est pas un but en soi, mais un chemin et un processus. Mais pour voir des fruits, il convient d’entretenir la racine, qui est notre vie secrète ou intime avec Dieu, dans l’humble jeûne et la prière. En effet, « sans racine, pas de fruit ! ».
Prière : Je lâche prise sur ma volonté de prendre ma destinée en main et me réjouis d’entrer dans les projets de mon libérateur.
Dimanche 24 Septembre 2017 : Saisissez votre destinée d’intercesseur !
Esther 4:13-14 : Mardochée fit répondre à Esther: Ne t’imagine pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi; car, si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ?
L’histoire d’Esther touche le cœur des hommes et des femmes. Cette jeune juive, arrachée de sa zone de “confort” chez elle, et placée souverainement dans la cour du roi, est aujourd’hui connue comme celle qui a pu assurer le salut de son peuple menacé de destruction. Les paroles de Mardochée (qui représente le Saint Esprit) sont très révélatrices, car il semblait lui dire :
• «N’imagine pas que tu seras épargnée » : en d’autres termes, “Ne pense pas que tu peux te cacher pour éviter le danger”. (On pourrait même dire qu’un esprit antisémite animait Haman).
• Fais de Dieu seul ton abri. Même ton association avec roi ne te protégera pas. Parfois, on cherche pour refuge autre chose que la présence de Dieu. Nous ne pourrons pas faire confiance aux choses de ce monde.
• « Si tu te tais maintenant »… Chacun de nous a le potentiel d’être le porte-parole de Dieu. Mais il est facile de ne pas élever la voix, de ne pas troubler les eaux et de ne pas s’impliquer dans la situation. Il est facile de se considérer « timide » ou « introverti » … mais nous sommes tous responsables de ce que nous avons appris ! Il faut du courage pour ouvrir la bouche afin de saisir sa destinée.
• « Le secours et la délivrance surgiront d’autre part »…Le projet de Dieu ne changera pas. La seule chose qui peut varier c’est QUI sera acteur dans Son action. Quelqu’un qui saisit sa destinée ne se contente pas d’être spectateur…il veut devenir participant. A nous de choisir si nous voulons être l’instrument de Dieu ou pas.
• « Qui sait si ce n’est pas pour CE MOMENT que tu es placée là où tu es? » Trop souvent, nous ne réalisons pas combien le Seigneur nous a positionnés stratégiquement.
Dieu utilise TOUT dans notre vie pour assurer notre présence au bon endroit au bon moment. Notre rôle est de rester à l’écoute du Saint Esprit, car il peut nous utiliser de manière grandiose et surprenante. Faisons de cette période de jeûne un moment d’engagement à écouter les directives du Saint Esprit et à y obéir. Soyons renouvelés dans notre intimité avec Lui, et devenons plus conscients de Sa présence et Ses actions dans et à travers nos vies.
Samedi, 23 septembre 2017 : La nécessité d’être formés (2)
Actes 2v46 : Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur. Actes 8v1 : Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Eglise de Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie.
Le jour de la Pentecôte, des Juifs de partout dans le monde vinrent à Jérusalem comme il était recommandé dans les Ecritures. Parmi cette immense foule 3000 âmes parvinrent au salut, furent baptisées, et furent rajoutées à l’église. Et personne ne rentra chez soi. Ils restèrent tous à Jérusalem, étudièrent la Parole de Dieu et furent enseignés sur les fondations du Royaume des Cieux.
Six chapitres plus loin, et (selon mon estimation) 3 ou 4 ans plus tard, ces mêmes chrétiens sont dispersés à travers l’Empire romain. Et partout où ils vont, ils prêchent l’Evangile et établissent des églises. Je crois que Dieu a fait venir ces personnes de partout dans le monde à Jérusalem, et les amenées au salut pour qu’elles deviennent ensuite une semence plantée en terre qui portera beaucoup de fruit pour la gloire de Dieu.
Je comprends que la vie est stressante et que les ressources sont limitées. Mais aujourd’hui si nous voulons avoir un impact dans le monde, nous devons consacrer plus que seulement deux heures de culte le dimanche matin. Ces deux heures sont précieuses et ne doivent jamais être négligées ! L’objectif premier de notre rassemblement hebdomadaire est de célébrer le Seigneur et d’encourager Son peuple. Former et équiper les chrétiens, cela doit se faire en dehors du culte.
Après plus de 30 ans de ministère en France, j’ai été témoin de la fermeture de plusieurs écoles bibliques et séminaires de formation. Au moment où l’église devrait former de plus en plus de leaders, il semblerait que nous ayons perdu le désir d’investir dans notre avenir. Mais je ne crois pas que ce soit là le plan de Dieu.
Je crois que Dieu réveille maintenant dans nos cœurs le désir d’être enseignés sur les fondements de la foi, l’exercice des dons spirituels, la gouvernance et l’évangélisation sur son lieu de travail, afin de faire avancer le Royaume des cieux. Vous êtes né pour un temps comme celui-ci, et vous n’avez plus aucune excuse pour NE PAS être formé. Demandez à Dieu aujourd’hui ce que vous pouvez faire pour vous former plus.
Vendredi 22 septembre 2017 : Israël et l’Eglise
Romains 11:1 Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Loin de là ! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d’Abraham, de la tribu de Benjamin. V23 Eux de même, s’ils ne persistent pas dans l’incrédulité, ils seront entés; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau.V26 Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés ;
L’Eglise du Seigneur Jésus était à l’origine une Eglise Juive qui a appris à construire un pont vers les non-Juifs du monde. Maintenant l’Eglise est devenue non-Juive, et nous apprenons comment reconstruire un pont vers le Peuple Juif.
En tant qu’Eglise Juive les premiers croyants conservèrent toutes les pratiques qu’ils avaient avant de croire en Jésus le Messie. Ils commencèrent à voir comment leurs pratiques devinrent plus « complètes » dans le Messie. Mais lorsque Dieu commença à rajouter de nombreuses personnes non Juives à la foi un grand nombre de leaders dans l’église, et particulièrement l’apôtre Paul, comprirent que qu’un grand nombre des pratiques liées à la foi, avant la croix, ne devaient pas être imposées aux non-Juifs. Mais cela ne voulait pas dire que ces pratiques étaient mauvaises, ou étaient « mises de côté ».
Ce ne fut qu’à l’époque de l’Empereur Romain Constantin, à la fin du 4ème siècle, que toutes les mœurs, coutumes et traditions de la foi juive furent complètement bannies de l’Eglise « Chrétienne ». A cette époque-là l’Eglise de Jésus était largement non-juive. Et pourtant, il y avait de si nombreuses pratiques et traditions considérées comme juives par l’Empereur romain, qu’il a senti nécessaire de les interdire afin que l’Eglise soit moins juive et plus romaine.
Ce qui voulait dire que pendant la majeure partie des premiers 300 ans, l’Eglise jouissait d’une riche compréhension des racines juives de la foi. Malheureusement, Constantin a non seulement coupé la connexion avec les racines de notre foi, mais il les a remplacées par des pratiques cultuelles des religions romaine, égyptienne et babylonienne de l’époque.
A notre époque, Dieu révèle à Son Eglise l’importance de comprendre que notre foi n’a pas été construite sur le chapitre 2 des Actes au jour de la Pentecôte.
Notre foi est celle de notre père Abraham, et l’Eglise n’est rien d’autre que l’accomplissement de ce que Dieu a promis à Abraham : au travers de ta semence (Jésus), toutes les nations seront bénies.
L’idée « d’aimer Israël », ne consiste pas à approuver l’état politique appelé Israël. C’est aimer les promesses de Dieu données à Abraham, Isaac et Jacob. Dieu a changé le nom de Jacob en Israël et celui-ci a engendré les 12 tribus que Dieu a choisies comme étant Son propre peuple parmi tous les autres peuples du monde.
Nous, les non-Juifs dans le Messie, sommes les descendants spirituels, mais Dieu n’a jamais rejeté ou oublié les descendants physiques. Je vous encourage à prier aujourd’hui afin que Dieu ouvre davantage vos yeux à tous les enseignements bibliques relatifs aux racines de votre foi. Priez aussi afin que Dieu ouvre les yeux de son peuple Juif au Messie.
Jeudi 21 septembre 2017 : Rosh Hashana
Esaïe 52:1 : Réveille-toi! Réveille-toi! Revêts ta parure, Sion! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte! La fête au son du Shofar !
Lévitique 25:9 Le dixième jour du septième mois, tu feras retentir les sons éclatants de la trompette; le jour des expiations, vous sonnerez de la trompette dans tout votre pays.
Bienvenue au dixième jour du septième mois Biblique. Oui, c´est aujourd’hui ! Et il y a une bénédiction spirituelle à ne pas manquer! Comme nous le voyons dans le prophète Esaïe, c’est la fête « au son du Shofar » ou la fête des Trompettes. On s´habille pour la fête. La trompette dont la Bible parle est la corne d’un bélier. C’est un instrument prophétique qui annonce la bonne nouvelle.
La fête des Trompettes s’appelle en Hébreu: Rosh Hashana, ce qui veut dire littéralement : « Tête de l’année. » C’est le jour où le peuple de Dieu fête la nouvelle année, le jour anniversaire de la création de l’homme, ainsi que le jour anniversaire du péché d’Adam (en Hébreu : Yom Teruah, ou le jour du cri, ou l’éclat).
Selon le texte de Lévitique 23:24, ce jour est aussi connecté à Kippour, jour de l´expiation et de la rédemption, qui a lieu dix jours plus tard. Mais, pourquoi toutes ces trompettes ?
Dieu dit à son peuple aux temps du prophète Joël : Sonnez de la trompette en Sion! Faites-la retentir sur ma montagne sainte! Que tous les habitants du pays tremblent! Car le jour de l’Eternel vient, car il est proche. (Joël 2:1) Quand le Shofar sonne il annonce ce qui est nouveau en Dieu, et nous prévient que son jugement est imminent. Il arrive bientôt!
Dieu ne crée pas de nouvelles choses sans juger et détruire les anciennes. Le jugement et le salut viennent ensembles! Jésus-Yeshua est Le juge et Le sauveur. L´agneau a donné sa vie pour ses amis, mais le lion dévorera ses ennemis. La trompette chante la justice et la miséricorde.
Les promesses que Dieu a préparées pour Ses enfants arrivent et Rosh Hashana annonce la douceur et la bonté de l´Éternel à travers le miel que les juifs, grands et petits, mangent à cette fête, pour se rappeler que La Parole est plus douce que le miel et Ses promesses sont toutes bonnes. Dans les synagogues la trompette sonne cent fois!
Il est écrit dans le Psaume 89:15 : Heureux le peuple qui connait le son de la trompette. Les sages d´Israël disent que c’est à cause de la résurrection des morts! Ils ont raison. Dans son épître, Paul nous donne la révélation complète :
En un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés.
1 Corinthiens 15:5 : c´est Jésus-Yeshoua qui revient et nous appelle avec la puissance et le cri de sa voix! Entendez le shofar et la voix du Saint Esprit pour une année douce, bénie où chacun est éveillé!
Mercredi 20 Septembre 2017 : Ce que produisent les mensonges dans nos vies
2 Thessaloniciens 1:3 : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.
Il y a deux choses qui ne cesseront de m’étonner : La puissance de la vérité et la puissance d’un mensonge. Et nous avons tous un mélange de ces deux choses qui agit dans nos vies. Vos progrès dans le Seigneur seront toujours mesurés par la part de vérité que vous découvrirez et que vous croirez au sujet de Dieu, de Son plan pour le monde, de qui vous êtes en Lui et de ce qu’est votre rôle dans Son plan. Vos frustrations dans le Seigneur seront toujours mesurées par la quantité de mensonges que vous découvrirez et que vous croirez au sujet de Dieu, de Son plan pour le monde, de qui vous êtes en Lui et de ce qu’est votre rôle dans Son plan. Je crois vraiment que c’est aussi simple que cela.
Croyez la vérité et vous réussirez très certainement, croyez un mensonge et très certainement vous ne réussirez pas.
Dans votre âme, il y a de nombreux souvenirs d’expériences que vous avez eues tout au long de votre vie, certaines bonnes et d’autres mauvaises, et d’autres encore traumatisantes. En liaison avec chacun de vos souvenirs, il y a une déclaration que vous avez faite sur le genre de personne que vous êtes ou le genre de Dieu auquel vous croyez. Si cette déclaration vient du ciel, alors elle est vraie. Mais bien trop souvent, si cette expérience était négative, la déclaration liée à ce souvenir est toxique et empêche la grâce de Dieu rattachée à ce souvenir de travailler de façon efficace dans vos vies.
Nous sommes au milieu du Jeûne de Daniel. Je veux fortement vous encourager à demander à Dieu de vous révéler tout mensonge qui a été caché au plus profond de votre âme. Une fois que Dieu le révèle, demandez-Lui de parler Sa vérité sur cet aspect de votre vie. Ecrivez-la et attachez-vous à cette vérité. Et demandez au Saint-Esprit de vous aider à commencer à vivre cette vérité.
Mardi 19 septembre 2017 : Aimez-vous les uns les autres
Jean 13:34-36 (Parole Vivante) : Je vous donne une directive nouvelle : aimez-vous les uns les autres. Oui, tel est mon commandement : comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. La marque par laquelle tous les hommes pourront reconnaître si vous êtes mes vrais disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres. Simon Pierre lui demanda : Seigneur, où vas-tu ?
Si nous avons choisi la transcription dynamique de ces paroles de Jésus données à ses disciples peu de temps avant d’être livré et crucifié, c’est pour attirer notre attention. En effet, ce passage nous est tellement familier que l’on pourrait poursuivre notre parcours chrétien exactement comme Pierre dans cette conversation : Il se croit prêt à « remuer ciel et terre » pour suivre Jésus mais ne prête pas vraiment attention à Ses paroles, ni à l’exemple qu’il vient de laisser en lavant les pieds de Ses disciples ! (voir aussi les v 12 à 17)
Ici, Jésus choisit de nous confier le moyen de Le suivre : l’amour fraternel. Si nous voulons Le suivre et « entrer dans notre destinée », alors la mise en pratique de ce commandement nouveau est la clef d’accès ainsi que l’oxygène indispensable pour cheminer en Christ. Le Premier Testament enseignait « d’aimer notre prochain comme nous-mêmes », ce qui semble difficile même pour le chrétien aguerri. Mais Jésus va plus loin en nous demandant d’aimer nos frères et sœurs en Christ comme lui-même nous a aimés. (Voir Jean 13v14 et 15 et Jean 15 v 8 à 10)
Alors devant cette impossibilité apparente, il se peut que nous inventions le chemin de « l’entre deux », nous imaginant que Dieu l’acceptera. Pourtant, il n’y a que deux chemins : l’étroit qui mène à la vie et l’autre qui mène à la mort. Peut-être nous mentons-nous à nous-mêmes, nous rassurant que nous faisons mieux que certains, pratiquant ainsi le péché d’orgueil spirituel ? Ou alors, nous donnons-nous des excuses en argumentant que tel frère ou telle sœur ne marche pas assez dans l’amour, ou la vérité, ou la sainteté ? Et qu’être dans sa proximité nous empêcherait de vivre une plénitude spirituelle, de trouver notre place ou de rentrer dans notre appel ? Quels mensonges! « Or si quelqu’un prétend aimer Dieu tout en détestant son frère, c’est un menteur. Car s’il ne peut aimer son frère qui est là sous ses yeux, il ne saurait aimer Dieu qu’il ne voit pas ». 1 Jean 4 v20 (voir aussi chap 3 et 4 de l’épitre)
Justement, Dieu a placé dans Son Corps juste à côté de nous, des membres différents, qui peuvent sembler plus faibles ou pénibles à supporter. Cela nous donne l’occasion de crucifier notre chair qui, ELLE, nous empêchera toujours de saisir notre destinée individuelle et collective. Ainsi, puisque nous faisons tous partie du Corps de Christ, étant des membres interdépendants, il s’agit donc de vivre concrètement cet amour aussi bien avec tous les chrétiens (sans exception volontaire) de notre assemblée locale, de nos églises sœurs mais aussi des églises d’une même ville ou région, en nous donnant nous-même les uns aux autres.
Saisissons donc le don de repentance sur ce point, par lequel Dieu nous donnera le moyen de mettre en pratique d’un cœur entier ce commandement de nous aimer les uns les autres à l’instar de Jésus, non seulement pendant ce jeûne mais encore tout au long de cette année.
Lundi 18 septembre 2017 : Reconnaissez la grâce de Dieu sur votre vie
Ephésiens 2v8-10 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions ».
Alors que nous entamons la 2ème semaine du Jeûne de Daniel, nous voulons porter notre attention sur toutes les choses que Dieu nous a promises et qui sont dans notre cœur afin de commencer à les développer. Et tout cela commence avec Son immense Grâce.
La grâce c’est la capacité divine qui agit à l’intérieur et au travers d’un vase imparfait. Vous êtes ce vase. La puissance de Dieu qui vous a amené au salut et qui continue de vous garder sur le chemin du salut, c’est la grâce de Dieu.
Alors que Jésus se préparait à rentrer à Jérusalem une semaine avant sa crucifixion, il demanda à Ses disciples d’aller lui trouver un ânon attaché à un arbre et de le lui ramener. Alors que l’ânon était conduit vers Jésus, il était plutôt terrifié de réaliser que c’est lui qui avait été choisi pour amener le Prince de Paix dans la ville sainte. Quelle gloire reposait sur un animal si insignifiant.
L’ânon avançait avec beauté devant des foules immenses en accomplissant merveilleusement sa tâche. Cette nuit-là, alors qu’il était attaché à l’extérieur buvant de l’eau, tous les autres ânes se sont approchés pour le féliciter pour le merveilleux travail qu’il avait accompli en transportant le Messie à Jérusalem. Cependant, certains ânes devinrent jaloux parce qu’ils n’avaient pas été choisis, d’autres furent intimidés par le fait que le Créateur de tous les ânes se soit assis sur le dos de celui-ci devenu désormais « très oint ».
Mais cet ânon choisi a goûté à la vraie gloire du ciel, laquelle est vraiment différente de la gloire de l’homme. Il savait que sa vraie récompense était une simple joie qui provenait non pas de ce que les gens l’avaient vu, lui, l’ânon, mais de ce qu’ils pouvaient voir Jésus élevé et arrivant dans Sa gloire. La joie de l’ânon provenait de ce qu’il faisait ce pourquoi il avait été créé. Et cela ne mérite aucune gloire provenant des hommes.
Dieu vous a créé avec des dons et des talents particuliers pour cette vie.
Je vous encourage aujourd’hui à demander à Dieu de vous révéler quels sont ces dons et ces grâces. Notez ce qu’II vous montrera et engagez-vous à les voir se manifester.
Dimanche 17 septembre 2017 : Saisissez votre destinée d’adorateur
Jean 4:23-24 : Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
Pour le dire de manière concise, notre destinée ultime est de plaire à notre Père Céleste. Ce verset révèle qu’une chose en particulier peut combler le cœur de Dieu : notre adoration. Non seulement ce parfum s’élève de nos cœurs le dimanche matin, mais à tout moment : au réveil, dans les embouteillages, dans la file d’attente, pendant la pause déjeuner, avant de se coucher, etc. Même si tout chrétien n’est pas appelé à être conducteur de louange, tout chrétien est appelé à louer et adorer Dieu. Comment définir l’adoration? On peut dire que c’est « une disposition volontaire de tout l’être (corps, âme et esprit) à manifester activement un élan amoureux, accompagné de sentiments, envers Dieu et tous Ses attributs. » En d’autres termes, l’adoration est notre TOUT qui aime TOUT ce que Dieu fait et TOUT ce que Dieu est !
Adorer Dieu ce n’est pas seulement chanter. La première fois que le mot « adorer » apparaît dans la Bible, c’est dans Gen 22 : 5 « Abraham dit à ses serviteurs: Restez ici avec l’âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous ». Dans ce chapitre, Abraham n’est pas parti avec sa guitare pour chanter. Il est parti offrir à Dieu la chose la plus précieuse qu’il possédait, le fils promis par l’Eternel !
Que possédez-vous qui compte énormément pour vous ? Votre famille ? Votre confort ? Votre réputation ? Votre ministère ? Imaginez si Dieu vous demandait de renoncer à ces choses…mêmes si elles venaient de Sa part! Peut-être êtes-vous en train de réaliser un rêve ….ou d’entrer dans la promesse de Dieu…et tout à coup vous entendez Sa douce voix dans votre cœur, « Pourrais-tu m’offrir cette chose par amour ? Me fais-tu confiance? »
L’adoration offerte machinalement, religieusement, banalement ne touche pas vraiment le cœur de Dieu. Mais la décision de lui donner quelque chose qui nous coûte, compte énormément pour Lui. Le roi David a compris cela. Au moment de faire un sacrifice devant l’Eternel, quelqu’un lui propose les bœufs et les chars gratuitement. Mais sa réponse révèle son cœur d’adorateur : « Je n’offrirai point à l’Éternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent rien. » (Voir 2 Sam 24:19-25) Durant ce moment de jeûne, ciblons notre attitude devant les sacrifices, et surtout notre vie d’adoration, qui fait partie de notre destinée.
Samedi 16 Septembre 2017 : Le besoin d’être formés (1)
Nombres 22:26 : L’ange de l’Eternel passa plus loin, et se plaça dans un lieu où il n’y avait point d’espace pour se détourner à droite ou à gauche. 27 L’ânesse vit l’ange de l’Eternel, et elle s’abattit sous Balaam. La colère de Balaam s’enflamma, et il frappa l’ânesse avec un baton. 28 l’Eternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam: Que t’ai-je fait pour que tu m’aies frappée déjà trois fois ?
Matthieu 11:11 : Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
Jean Baptiste était un canal dans les mains de Dieu et a été grandement utilisé pour préparer le chemin pour la venue de Jésus. Après avoir prêché le royaume des cieux à venir pendant environ 18 mois, Jean a été jeté en prison puis tué par ordre du roi. Suite à cela, Jésus fit la remarque qu’il ne s’était jamais levé un plus grand prophète que Jean.
Il est fascinant de remarquer, particulièrement à notre époque de grâce instantanée, que Jean a été rempli de l’Esprit dès le ventre de sa mère. Pendant environ 30 ans, Jean a été formé, équipé et préparé pour un ministère qui a duré uniquement un an et demi ! Pourtant, Jésus lui rend témoignage, qu’il ne s’est jamais levé, né d’une femme, quelqu’un de plus grand que Jean.
Comparez cela avec le plus humble des animaux, l’âne. Balaam était une sorte de prophète, mais il n’était pas hébreu. Cependant, il a visiblement été utilisé par Dieu à son époque. Le méchant roi Balak voulait qu’il vienne et maudisse les Israélites pendant qu’ils avançaient vers le pays promis. Contre la volonté de Dieu, Balaam décida de se laisser soudoyer. Mais en allant vers le méchant roi, l’âne vit l’ange du Seigneur prêt à frapper le prophète désobéissant.
Par trois fois l’âne a protégé Balaam, lequel l’a frappé à chaque fois. Ensuite Dieu a ouvert la bouche de l’âne et l’animal a parlé à Balaam comme s’il était humain.
Alors, voilà ma question : Quelle est la différence entre l’âne et Jean Baptiste ? La réponse est simple : 30 ans de formation !
C’est une belle chose lorsque Dieu oint un enfant en prière ou utilise la foi d’un nouveau chrétien pour amener la guérison ou quelque autre miracle. Mais si vous préparez la venue de Jésus, vous aurez à passer par bien des années de formation rigoureuse. Autrement la seule option serait de vivre comme cet âne, dans l’espoir qu’un jour vous ouvrirez votre bouche et par miracle quelque chose d’intelligent en sortira.
Vendredi 15 Septembre 2017 : L’importance des connexions
Ephésiens 2:19 : Ainsi donc vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens de saints, gens de la maison de Dieu. 20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. 21 En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 22 En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.
La lettre aux Chrétiens d’Ephèse est un chef d’œuvre de révélation concernant l’Eglise de Jésus Christ. Mais j’aimerais simplement souligner une expression de ce passage tellement intense : Nous sommes concitoyens … bien coordonné, s’élève pour être un temple saint.
Un concitoyen contraste avec un inconnu (étranger) ou quelqu’un du dehors (touriste). Comme nous l’avons vu cette semaine avec le mot grec katalambano, un concitoyen est quelqu’un qui est devenu propriétaire alors qu’un étranger ou un touriste n’investira pas dans l’endroit visité.
Paris est la ville la plus visitée au monde avec plus de 75 millions de touristes par an. Rajoutez à cela plus d’un demi-million de personnes qui viennent à Paris pour leurs études, ainsi qu’un grand nombre de travailleurs étrangers, et cela remplit la ville de gens qui ne font que passer. Alors que le tourisme est la première industrie à Paris, ce ne sont que ceux qui résident qui peuvent voter pour ceux qui en réalité font vivre la ville.
Paul utilise l’expression bien coordonné uniquement ici et au chapître 4:16.
Dans les deux cas il parle des personnes que Dieu rassemble de manière stratégique afin de rendre le corps de Christ capable de grandir et de mûrir. Sans ces connexions, le corps ne PEUT PAS grandir.
C’est peut-être la plus importante des choses que j’ai apprises durant ces années en ce qui concerne l’avancement du royaume de Dieu sur la terre. La petite part que j’apporte est si insignifiante. Mais si je peux me lier avec d’autres d’une manière stratégique, alors ce que nous apportons ensemble est puissant. Voilà pourquoi je crois qu’il est important que chaque Chrétien soit un partenaire fonctionnel dans une église locale familiale. Et toute église locale devrait aussi être en relation avec un plus grand réseau d’églises, ou une tribu spirituelle. Nos relations particulières ne devraient jamais devenir des murs qui garderaient les autres à l’extérieur, mais plutôt des ponts de ressources qui peuvent être partagées avec d’autres.
Alors trouvez aujourd’hui votre place dans la famille de Dieu. Et encouragez activement vos responsables spirituels à construire des relations saines avec d’autres responsables pour le bénéfice du corps de Christ.
Jeudi 14 Septembre 2017 : Trouver sa destinée
Jérémie 1:5 : Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. 6 Je répondis: Ah! Seigneur Eternel ! voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant. 7 Et l’Eternel me dit: Ne dis pas: Je suis un enfant. Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai, et tu diras tout ce que je t’ordonnerai.
Je crois sincèrement que chacun d’entre nous a un destin, établi par Dieu, et confirmé par la nouvelle naissance. Mais, pour la plupart, connaitre cette destinée dans les moindres détails semble assez compliqué à définir.
En tant que jeune chrétien, chaque fois que j’entendais un prédicateur dire : « Vous avez une destinée en Dieu », je me disais : « Bien sûr, j’aimerais bien la connaitre ». Donc, je peux vous dire aujourd’hui qu’avec du temps, de la patience, avec l’aide du Saint Esprit et des mentors spirituels (guides attentifs et conseillers expérimentés) j’ai appris à découvrir la mienne.
Pour moi le sens du mot « destinée » est « connaître la raison pour laquelle je suis né ». C’est une chose de croire que vous êtes né, non par accident, mais parce que Dieu avait une bonne raison pour vous donner la vie, et d’entrer véritablement dans cette voie en y mettant tout votre cœur et votre âme.
Le prophète Jérémie, malgré son expérience époustouflante devant Dieu, se voyait lui-même comme un bébé, incapable d’entrer dans une destinée divine. Donc, son problème n’était pas au niveau de la révélation, mais au niveau de sa foi et de l’abandon à Dieu. Et pour nous c’est souvent la même chose.
Voici trois facteurs qui peuvent vous aider à mieux connaitre votre destinée :
1. Qu’est-ce que vous aimez ? Cet amour développera une passion pour servir.
2. Qu’est-ce que vous n’aimez pas ? Cela révèle souvent la zone de votre combat.
3. Qu’est-ce qui représente pour vous un fardeau ? C’est le domaine dans lequel vous êtes appelé à guérir.
Aujourd’hui, demandez à Dieu de vous aider à mieux reconnaître ces trois facteurs et leur origine. Ne vous laissez pas piéger par la confusion, restez en paix et demandez l’aide du St Esprit.
Mercredi 13 Septembre 2017 : « Katalambano » (2)
Philippiens 3:12 : Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus Christ. 13 Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, 14 je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.
Si vous avez manqué le texte d’hier, prenez un moment s’il vous plaît pour y revenir et le lire. Nous parlons de ce puissant mot grec : katalambano. Il signifie courir après et se saisir avec une force excessive.
Il y a une grande différence entre le fait d’être propriétaire de quelque chose ou simplement locataire. Dans les premières années de la colonie en Virginie (USA), une loi est passée selon laquelle seuls les propriétaires étaient éligibles pour voter. Cela devait empêcher les grandes masses qui arrivaient d’Angleterre et qui n’avaient acquis aucun intérêt pour la future colonie, de déterminer sa politique. Il y a certainement une application spirituelle à cela.
Le mot grec katalambano suggère que, une fois que vous avez saisi la chose après laquelle vous couriez, vous allez littéralement en prendre possession et réciproquement. Beaucoup d’entre nous avons pris possession de choses qui tout simplement ne nous appartiennent pas : les soucis et inquiétudes de ce monde, les offenses et les échecs de nos frères et sœurs, les situations politiques et économiques actuelles, et la liste continue. En même temps nous manquons de prendre possession des choses qui comptent réellement : notre adoption en tant que fils et filles, et avec cela, notre identité en Christ, l’amour et le pardon en Dieu qui ne cessera jamais, la paix qui surpasse tout entendement, la destinée qui est le moteur du Royaume, et la liste continue.
Il y a cependant certaines choses très pratiques que je vous exhorte aujourd’hui à vous approprier :
- Premièrement le Jeûne de Daniel
- Deuxièmement, l’alliance de votre mariage
- Troisièmement, le plan de Dieu pour votre vie (même si vous n’êtes pas parfaitement au clair à ce sujet)
- Et pour finir, votre église locale (famille spirituelle)
Décidez maintenant que vos jours en tant que locataire sont terminés. Vous allez devenir propriétaire des choses que Dieu vous a données. De la même manière, décidez que vous allez refuser d’être propriétaire des choses que Dieu ne vous a pas spécifiquement données.
Mardi 12 Septembre 2017 : « Katalambano » (1)
Philippiens 3:12 : Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus Christ. 13 Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, 14 je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.
Tant de Chrétiens se concentrent sur la première partie de ce passage : je n’ai pas atteint la perfection. Mais la véritable clé est l’expression « saisir ». Paul dit qu’il saisit la chose qui l’a saisi par Jésus Christ. Cette chose n’est rien d’autre que le plan de Dieu pour votre vie. Souvenez-vous de Paul qui était toujours passionné par l’Eglise de Jésus. Mais avant sa conversion, il saisissait l’Eglise pour lui faire du mal. Mais ensuite, le plan de Dieu l’a saisi et maintenant Paul est en train de saisir ce plan pour édifier l’Eglise.
En grec, le mot est « katalambano ». lambano signifie prendre dans sa main, ou se saisir de. Mais le préfixe kata agit comme un amplificateur du verbe. Alors katalambano signifie littéralement courir après et saisir avec une force excessive. Et cela implique que vous ne vous fatiguez jamais, et que vous ne lâchez jamais prise, non jamais.
Aux Etats Unis, nous dirions : prenez en possession. La grande différence entre un enfant et un adulte, c’est qu’un enfant ne possède rien. Et ce qu’il pense posséder, il l’a acheté avec l’argent de quelqu’un d’autre. Un adulte gagne de l’argent, économise, projette, et quand il achète quelque chose, il peut dire « cela m’appartient ».
Etes-vous un adulte ou un enfant dans le Royaume des cieux ? C’est merveilleux de pouvoir aller à l’église et profiter d’un temps magnifique d’adoration lorsque c’est quelqu’un d’autre qui a payé le prix de l’exercice, de la prière et de la préparation. C’est merveilleux lorsque l’orateur nous donne un message du ciel que nous n’avons pas payé dans l’intercession. C’est merveilleux lorsque les membres de l’église nous aiment et nous accueillent lorsque nous n’avons rien donné pour le mériter. Mais que se passerait-il si Dieu me demandait de grandir et de devenir un adulte spirituel ? Quelle serait ma réponse si Dieu me disait : Enfant, tu dois maintenant «katalambano » ma volonté pour toi ou alors tu passeras à côté ?
Il est temps de grandir, mon ami. Les bébés spirituels ne font pas avancer le royaume de Dieu sur la terre. Pour cela, vous devez être un adulte spirituel.
Lundi 11 Septembre 2017 : L’humilité
Lévitique 16:29 : C’est ici pour vous une loi perpétuelle: au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucun ouvrage, ni l’indigène, ni l’étranger qui séjourne au milieu de vous.
Matthieu 6:17 Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage.
Ces versets nous montrent que la pratique du jeûne concerne avant tout notre être intérieur, dans le but de rendre humble notre âme. Nous comprenons ainsi mieux cette mise en garde de Jésus contre le risque de tomber dans la vaine gloire d’un jeûne ostentatoire : en clair, quand tu jeûnes, dit Jésus, ne montre pas que tu jeûnes ! (Matt.6v17)
Aujourd’hui, à la suite de Jésus, nous comprenons que le jeûne consiste, bien entendu, à s’abstenir pour un temps, de nourriture et de boisson, mais aussi de certaines choses pas forcément mauvaises en soi. Mais le jeûne selon Jésus est bien plus encore :
Ainsi, jeûner, c’est aussi « jeûner du regard », pour prendre soin de notre âme, en évitant tout ce qui par le regard peut la polluer : publicités, films à la TV ou internet, jeux vidéo….C’est aussi, à l’instar de Job, « faire un pacte avec ses yeux, pour ne pas fixer le regard sur une vierge » (Job 31v1 ; cf Matt.5v27-28). Souvenons-nous que notre « œil est la lampe du corps. Si notre œil est en bon état, tout notre corps sera éclairé » (Matt.6v22). Cultivons un regard bon et honnête.
Jeûner, c’est aussi « le jeûne des oreilles » : fermer nos oreilles aux paroles calomnieuses, médisantes, mensongères ou aux ragots, pour les ouvrir à la Parole de vérité par laquelle le Père nous sanctifie (Jean 17v17) mais aussi aux cris de celui qui souffre ou ploie sous un joug (Es.58).
Jeûner, c’est aussi « jeûner des lèvres » ou de paroles : certes, il s’agit de nous abstenir de murmurer, calomnier, médire, maudire…autant de propos propres à nous polluer et à polluer les autres. Apprenons plutôt à bénir, à dire le bien de Dieu sur les autres, et à privilégier ce qui contribue à l’édification de tous.
Mais il s’agit aussi de moins parler pour mieux écouter : « Que ta bouche ne se précipite pas et que ton cœur ne se hâte pas de proférer une parole devant Dieu. Car Dieu est dans le ciel, et toi sur la terre. Donc, que tes paroles soient peu nombreuses ! Car de l’abondance des occupations vient le rêve et de l’abondance des paroles, les propos ineptes » (Eccl.5v1-2).
Le jeûne, c’est encore le jeûne des pensées : « c’est de l’intérieur, c’est du cœur des hommes que sortent les intentions mauvaises(…) Tout ce mal sort de l’intérieur et rend l’homme impur. » (Marc 7v21-23). A l’inverse, « que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de nos pensées » (Phil.4v8).
Nous le voyons, jeûner touche tous les domaines de notre vie et est l’affaire, non d’une courte période, mais de toute une vie. Mission impossible ? Heureusement, le « vous rendrez humbles vos âmes » n’est pas seulement un commandement de Dieu. Il contient la promesse que nous y parviendrons avec Sa grâce et Son aide.
Dimanche 10 Septembre 2017 : Début du jeûne
Philippiens 3:12-14 : Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus Christ. 13 Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, 14 je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ.
Je vous souhaite la bienvenue au Jeûne de Daniel 2017. Depuis cette terrible canicule en 2003 qui a tué des milliers de personnes en France, nous appelons la congrégation et autant de Chrétiens que possible en septembre afin qu’ensemble nous mettions de côté 21jours pour rechercher le Seigneur dans la prière, la Parole et en s’abstenant de certains aliments et loisirs (pour en savoir plus sur la façon de faire ce jeûne, cliquez ici). Chaque année, nous avons vu Dieu faire des choses incroyables dans nos vies. Mais je suis convaincu que cette année surpassera tout ce que Dieu a fait jusqu’à présent.
Septembre n’est pas seulement le début de l’année scolaire pour beaucoup dans l’hémisphère nord, mais c’est aussi le début de l’année biblique, selon le calendrier hébraïque. Cette année, Rosh Hashanah (ou le début du cycle biblique) commence la veille au soir du 21 septembre. Et pour la première fois dans l’histoire de notre Jeûne de Daniel, nous terminerons le jeûne durant la fête de Yom Kippur, qui commence au coucher du soleil le 30 septembre.
Personnellement, je suis tellement passionné à propos du jeûne de cette année! Sincèrement, les 12 mois passés ont été parmi les plus difficiles de ma vie. Le Seigneur m’a révélé clairement qu’il y avait un plan démoniaque particulier pour me « faire quitter » le ministère, ou au moins pour me laisser si blessé et si amer que je ne puisse plus être efficace pour le royaume. Frères et sœurs, je ne pense pas être le seul dans cette situation. Alors je crois que le temps de la vengeance est arrivé. Et c’est ce temps !
Je vous dis au nom du Dieu des Cieux, que non seulement nous allons reprendre ce qui nous a été volé, mais nous allons recevoir 7 fois plus ! Nous nous approchons de TOUT ce que le Seigneur nous a promis. Nous ne faisons pas demi-tour. Nous faisons face aux défis qui nous attendent et nous verrons le Seigneur opérer des merveilles à cause de Son nom et pour Son royaume.
Je crois que le Saint Esprit vous demande maintenant de vous engager pleinement dans votre cœur et votre âme durant ce temps pour chercher la face de Dieu. Avant que vous ne vous couchiez ce soir, je vous encourage à prier ; engagez-vous dans ce jeûne ; écrivez vos objectifs personnels et vos besoins. Puis préparez-vous pour les miracles du ciel.