Lundi 14 Septembre 2015

Nombres 29:1 : « Et au septième mois, le premier jour du mois, vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune oeuvre de service ; ce sera pour vous le jour du son éclatant des trompettes (Terouah en hébreu). »

La fête de Rosh Hachana appelée la fête des trompettes (Yom Terouah) ou encore le Jour du Jugement (Yom HaDin) est célébrée les 1er et 2ème jours du mois de Tichri. (Lévitique 23 : 23-25 et Nombres 29 : 1-6). En hébreu, « Rosh Hachana » signifie littéralement « la tête, le leader, le chef, le prince de l’année ». C’est dans ce sens qu’elle incarne le début de l’année et qu’elle se présente comme une fête royale. Pourquoi commence-t-elle uniquement à partir du 7ème mois selon l’Ecriture et non le 1er jour du 1er mois du calendrier ? C’est afin de nous montrer qu’elle n’opère pas sur la base de lois naturelles mais surnaturelles. D’après la tradition juive, cette fête est la date d’anniversaire de la naissance de l’humanité toute entière par la création d’Adam et Ève tous deux nés pour régner, soulignant ainsi la relation unique entre Dieu et l’Homme. Pendant ces deux jours, tous les êtres humains sont jugés par Dieu selon leurs bonnes et mauvaises actions. C’est à cette occasion que Dieu décide des grandes lignes du destin de chacun, en rapport avec l’utilisation que chaque homme a fait de son libre arbitre. Or, le thème central de ce rendez-vous royal n’est pas le pardon mais le couronnement de Dieu. Un couronnement est une cérémonie solennelle et grandiose. La tristesse, si grande soit-elle pour les actions passées, est dissipée dans l’état d’esprit suscité par Son couronnement : Celle de reconnaître notre Père céleste en tant que Roi. La prière du « Notre Père » ne nous enseigne-t-elle pas que la venue du Royaume de Dieu précède notre demande de pardon pour nos offenses ? En outre, en ce jour le repentir n’est alors pas comme d’ordinaire, un regret pour le passé et une résolution pour l’avenir, mais plutôt une « : téchouva » selon son sens profond : le retour d’une âme endommagée et exilée par le péché à Sa véritable Source (=Abba en araméen, littéralement Papa).

Notre acceptation de Yeshoua en tant que Roi assis sur le trône de nos cœurs suscite Son désir de régénérer de nouveau  à la fois nous-mêmes ainsi que le monde qui nous entoure. Par-delà les aspects collectifs de la célébration, chacun et chacune nous sommes invités à Lui demander personnellement et intimement de recréer en nous, des pensées, des paroles, des actions et des sentiments couronnés de Sagesse. Les sages d’Israël s’adressent depuis des siècles au peuple juif à chaque génération en ses termes : « Si nous atteignons ce processus de régénération, un monde nouveau peut être créé ». Car lorsqu’Il règne en nous, nous nous mettons soudainement à régner. Shana Tova !!!

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