Mardi 20 Septembre

par Daniel Stocky

Marc 4:8 : « Une autre partie tomba dans la bonne terre: elle donna du fruit qui montait et croissait, et elle rapporta trente, soixante, et cent pour un. »

Nous sommes en chemin pour voir des choses plus grandes dans nos vies, et surtout nous souhaitons tous que nos vies portent toujours plus de fruit.

Ce texte nous sensibilise au fait que la qualité de nos cœurs aura une incidence sur la quantité de fruit que nous produirons. Dans cette parabole Jésus nous encourage car si notre cœur est une bonne terre, nous avons la certitude que nous produirons du fruit.

Dans le contexte de l’époque, une récolte normale était de 10 pour 1. Généralement pour un grain semé, chaque semeur s’attendait à en récolter environ 10, plus étant vraiment une exception. Jésus dit ici que pour un grain le semeur récoltera 30, 60 ou 100, donc à minima bien au-delà de la moyenne. Jésus a plus pour nous que juste « la moyenne », ne soyons pas des chrétiens qui acceptent l’ordinaire, le moyen, mais attendons-nous à ce que beaucoup plus que la moyenne soit notre norme.

Cela doit nous encourager dans notre démarche de travailler notre cœur, en mettant en pratique la Parole de Dieu. Cela produira « naturellement » un fruit abondant, 30, 60 voire 100, des valeurs qui sont bien au-delà de ce que nous pourrions atteindre par nous-mêmes.

Jésus évoque ici trois situations qui empêchent de porter du fruit, la terre dure, les ronces et les pierres. Il aurait certainement pu allonger la liste en parlant des rongeurs, des pluies d’orage qui ravinent le champ ou des sécheresses, … mais peu importe ce qui pourra nuire à la récolte, il n’y a qu’une seule condition pour porter du fruit, avoir un cœur qui reçoit la Parole de Dieu. Il nous est si facile de trouver et d’allonger la liste des excuses et des prétextes, il n’y aura toujours qu’une seule voie pour porter du fruit en abondance.

Plaçons-nous devant Dieu aujourd’hui pour regarder à notre terre, à nos cœurs, sont-ils disposés à recevoir la Parole de Dieu et Ses instructions, même si cela doit nous déranger dans nos habitudes, nos raisonnements, nos a priori ?