Deutéronome 13:17 “Rien de ce qui sera dévoué par interdit ne s’attachera à ta main, afin que l’Éternel revienne de l’ardeur de sa colère, qu’Il te fasse miséricorde et grâce, et qu’il te multiplie, comme il l’a juré à tes père…” (LSG)
Cette semaine nous parlerons d’un principe important dans la Bible : la notion du cherem. La première fois que le Seigneur parle précisément du cherem est dans le livre de Lévitique chapitre 27 et versets 20-29. (C’est le même chapitre où est enseigné le principe de la dîme.) Cherem décrit tout ce qui est dévoué à Dieu comme une offrande. La plupart des versions françaises de la Bible utilisent le terme “dévoué par interdit”; sinon “voué à l’interdit”.
Le mot en hébreu est dérivé d’un mot qui veut dire “filet de pêche”. Cela évoque l’idée d’entourer quelque chose afin de l’enlever de son environnement naturel pour l’utiliser autre part ou pour autre chose.
Si on voulait offrir à Dieu un terrain ou une maison comme offrande, on le déclarait cherem; on le vouait à l’interdit et on n’y touchait plus. C’était le plus grand péché si quelqu’un utilisait le terrain ou la maison pour lui-même.
Si Dieu décidait qu’Il voulait recevoir une offrande de Son peuple, Il pouvait “vouer à l’interdit” un objet ou même une personne ; cette chose ou cette personne appartenait désormais à Dieu seul. Avant l’interdiction, elle était ordinaire ; après l’interdiction, elle est devenue sacrée. Le choix de ce qui était voué à l’interdit était arbitraire, aux yeux des hommes, et il n’existait aucune loi qui obligeait les interdictions.
Pourtant, une fois que la chose a été vouée à l’interdit, la personne qui l’utilisait pour une raison autre que pour servir risquait la destruction. Dieu a donc dit à Son peuple “Ne gardez jamais pour vous-mêmes ce qui est voué à l’interdit !” En d’autres termes, ne mettez pas le cherem dans votre poche. Cela peut un jour exploser et détruire votre jambe.
L’arbre de la connaissance du bien et du mal ressemblait probablement à tous les autres arbres du jardin. Dieu l’a simplement dévoué par interdit avant la création de l’homme. Cet arbre était cherem. Tant qu’Adam respectait ce qui était dévoué par interdit, il était libre de manger de l’arbre de vie pour l’éternité. Mais si jamais il touchait à la chose interdite, il mourrait. C’était un choix tout simple !
La nature du diable est de désirer ce qui est dévoué par interdit. Son désir est tellement intense qu’il peut seulement percevoir Dieu comme étant injuste et faire croire aux autres que Dieu les prive de quelque chose de merveilleux. Quand nous détournons notre regard de Dieu et de Sa bonté, et nous focalisons sur ce qui est dévoué par interdit, nous succombons à la nature du diable.
De manière très simple, le jeûne est l’équivalent de dévouer certains aliments par interdit pendant 21 jours. Quelque chose qui était ordinaire en dehors du jeûne devient sacré, offert à Dieu, cherem. Quand nous honorons Dieu et quand nous refusons de toucher ce qui est dévoué par interdit, Il nous bénit.
Pourriez-vous identifier les choses dans votre vie que Dieu a dévouées par interdit ? Y a-t-il encore des œuvres de la chair qui dominent votre âme ? Peut-être Dieu vous a-t-Il demandé une offrande qui vous semble totalement arbitraire. Avez-vous honoré le Seigneur par cette offrande ? La chose que Dieu vous demande n’est pas forcément ce qu’Il attend de quelqu’un d’autre. Mais ce principe biblique est toujours valable pour nous. Aujourd’hui, permettez au Saint-Esprit de sonder votre cœur pour ces choses dévouées par interdit. Honorez le Seigneur avec votre offrande.
Votre commentaire